Descriptif du projet d'innovation interne |
PROJET
TITRE : « le regard au féminin »
CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Contexte
La ville de Goma, chef lieu de la province du Nord-Kivu. Elle est située sur la rive nord du lac Kivu, à la frontière avec le Rwanda. Goma joue un rôle clé sur le plan économique en tant que point de convergence du commerce régional. La ville est un centre logistique important pour les échanges commerciaux avec le Rwanda et l’Ouganda, et est également un point de départ pour le transport des minéraux provenant de l’est du Congo vers les marchés internationaux.
Cependant, malgré sa position stratégique et ses ressources potentielles, Goma est confrontée à de nombreux défis économiques et sociaux. La région a été marquée par des décennies de conflits armés, de violence et d’instabilité politique, ce qui a eu un impact significatif sur le développement économique et social de la ville.
Les groupes armés présents dans la région ont souvent recours au viol comme une arme de guerre, utilisant la violence sexuelle pour instaurer la terreur, déstabiliser les communautés et affaiblir les liens sociaux. De plus, la culture du viol et l’impunité qui règne dans la région renforcent cette situation alarmante bien que des voix se lèvent de part et d’autres pour éradiquer ce fléau, la lutte continue et les effets continuent d’être consentis.
Justification
La situation des femmes victimes de violences sexuelles à Goma est très préoccupante. Les femmes de Goma ont été particulièrement exposées à des formes graves de violence, notamment les viols, les agressions sexuelles et les violences physiques.
Les conséquences de ces violences sur les femmes sont dévastatrices, tant sur le plan physique que psychologique. Elles peuvent souffrir de lésions graves, de traumatismes psychologiques, de grossesses non désirées, de maladies sexuellement transmissibles, et de rejet social. Les femmes de la ville de Goma d’une manière particulière et de la RDC généralement font face à des défis considérables pour accéder à des postes de responsabilité aux soins médicaux, à la justice et à un soutien adéquat.. D’autres sont décourager par la société et l’image qu’elle véhicule d’elle-même en se sous-estimant.
Or une femme/fille est un être humain qui a son propre bagage d’expériences personnelles, son comportement et même sa compréhension sont guidés par le vécu, les souvenirs, les émotions, les attitudes mentales. De fait, ce bagage culturel et social en particulier en fait une personne unique.
Il est crucial que des efforts continus soient déployés tant au niveau national qu’international pour renforcer sa propre image par le partage des expériences, pour promouvoir l’autonomisation des femmes à Goma., le respect des droits des femmes, et la lutte contre les violences sexuelles et toute forme de discrimination car le renforcement de l’image de la femme doit être une priorité absolue en vue d’instaurer un environnement sûr et égalitaire pour tous.
Jadis, entre les années 1960-1967, la femme congolaise était considérée encore comme subalterne, car elle ne pouvait pas avoir droit à l’éligibilité, moins encore à l’électorat. C’est en 1967 que le feu Président MOBUTU , lors de la campagne sur l’émancipation de la femme, va lui reconnaitre le droit de vote. C’est dans cette perspective que la RDC avait ratifié les résolutions 1325-2820 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies et en considération de l’article 14 de la Constitution de la RDC.
Aujourd’hui, nous vivons presque l’équilibre en ce sens que les hommes et les femmes travaillent ensemble ; ce qui dénote un bon élan de jumelage non discriminatoire. Cependant, en raison de circonstances et vécus, certaines femmes continuent d’être chosifiées tant dans de milieux professionnels que familiales , d’autres restent cachées dans l’ombre au lieu de dénoncer alors qu’elles méritent bien plus qu’une chance de découvrir ce qu’elles sont réellement et ce qu’elles sont capables de réaliser et accomplir. Ainsi donc le changement de la situation et du regard de la femme à Goma sont et restent nécessaires donc en vue d’assurer leur pleine participation dans toutes les actions de développement.
|